Voici 10 astuces pour une vie saine avec l'endométriose : 1. Faire de l’exercice régulièrement : L’exercice peut aider à réduire la douleur et l’inflammation associées à l’endométriose, ainsi qu’à améliorer ‘humeur et le bien- être général. Nous avons développé tout cela dans l’article L’activité́ Physique et L’Endometriose .docx 2. Adopter une alimentation saine : Une alimentation équilibrée et saine peut aider à réduire l’inflammation et à améliorer la santé globale. Évitez les aliments transformés, les aliments frits et gras et privilégiez les aliments riches en fibres, en vitamines et en minéraux. Le site http://www.regimeefficace.net/ retrace tous les éléments nécessaires. 3. Gérer le stress : Le stress peut aggraver les symptômes de l’endométriose, donc il est important de prendre le temps de se détendre et de pratiquer des techniques de gestion du stress telles que la méditation, le yoga ou la respiration profonde.LA MEDITATION ET AUTRES TRAITEMENTS NON CHIMIQUES.docx 4. Dormir suffisamment : Le sommeil est important pour la récupération et la régénération de l’organisme. Essayez de dormir suffisamment chaque nuit, idéalement 7 à 8 heures par nuit. Le sommeil peut être affecté chez les femmes atteintes d’endométriose en raison de la douleur chronique, du stress, de l’anxiété et d’autres symptômes associés à la maladie. Les femmes atteintes d’endométriose ont souvent des difficultés à s’endormir, à rester endormies et à obtenir un sommeil réparateur. Le manque de sommeil peut aggraver les symptômes de l’ndométriose et augmenter les niveaux de douleur et d’inflammation. Le sommeil est important pour la santé globale, car c’est le moment où le corps se répare et se régénère. Le manque de sommeil peut également affecter l’humeur, la capacité à gérer le stress et les fonctions cognitives. 7 Bons conseils pour bien dormir Pour améliorer la qualité du sommeil chez les femmes atteintes d’endométriose, il est recommandé de maintenir une routine de sommeil régulière en allant au lit et en se levant à la même heure chaque jour. Il est important de créer un environnement de sommeil propice en utilisant des oreillers confortables et une literie douce, en gardant la chambre sombre et calme, et en évitant les écrans électroniques avant de dormir. Des techniques de relaxation, telles que la méditation voir l’article LA MEDITATION ET AUTRES TRAITEMENTS NON CHIMIQUES.docx la respiration profonde et la visualisation, peuvent également aider à réduire le stress et l’anxiété, ce qui peut favoriser un sommeil réparateur. La respiration profonde et la visualisation peuvent être utiles pour aider à gérer la douleur, le stress et l’anxiété associés à l’endométriose. La Respiration profonde La respiration profonde peut aider à détendre le corps et à réduire la tension musculaire, ce qui peut aider à soulager la douleur. La visualisation est une technique de relaxation qui implique d’;imaginer un endroit paisible et confortable pour réduire le stress et l'anxiété. la visualisation positive Pour pratiquer la respiration profonde, vous pouvez vous asseoir ou vous allonger confortablement et prendre une profonde inspiration en gonflant votre abdomen, puis expirer lentement en relâchant votre abdomen. Répétez ce processus plusieurs fois en vous concentrant sur votre respiration et en vous efforçant de ralentir votre rythme respiratoire. Pour pratiquer la visualisation, vous pouvez vous imaginer dans un endroit paisible et confortable, comme une plage ou un jardin tranquille. Visualisez les détails de cet endroit, comme les couleurs, les sons et les odeurs, et essayez de vous immerger complètement dans l’expérience. Cette pratique peut aider à réduire le stress et l’anxiété en vous permettant de vous concentrer sur quelque chose de positif et de relaxant. Ces techniques peuvent être utilisées à tout moment pour aider à gérer les symptômes de l’endométriose, que ce soit pendant une crise de douleur ou pour prévenir les symptômes. Il est important de se rappeler que la gestion de l’endométriose nécessite une approche globale, et ces techniques peuvent être utilisées en conjonction avec d’autres traitements recommandés par un professionnel de la santé. 5. Éviter les toxines : Les toxines environnementales peuvent aggraver les symptômes de l’endométriose. Évitez les produits chimiques toxiques dans les produits ménagers, les cosmétiques et les produits de soins personnels. Il n’existe actuellement aucune preuve concluante que les toxines environnementales ou alimentaires soient la cause directe de l’endométriose. Cependant, il y a des indications que certaines toxines peuvent déclencher ou aggraver les symptômes de l’endométriose ou augmenter le risque de développer la maladie. Le rôle toxique du BENZEN Certaines toxines environnementales, telles que les dioxines, les PCB, les pesticides et les produits chimiques présents dans les plastiques, peuvent agir comme des perturbateurs endocriniens et affecter le système hormonal. Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances chimiques qui peuvent perturber les systèmes endocriniens et altérer les fonctions de régulation hormonale dans le corps humain. Certaines études ont suggéré que l’exposition aux PE peut être associée à un risque accru d’endométriose, ou aggraver les symptômes existants y compris dans la phase in utero. Les PE sont présents dans de nombreux produits de consommation courante, tels que les plastiques, les produits de soins personnels, les pesticides et les produits chimiques industriels. Ils peuvent également être présents dans l’environnement, tels que l’eau potable, l’air et les aliments. Les PE peuvent perturber l’équilibre hormonal dans le corps, ce qui peut contribuer à la croissance et à la prolifération des cellules endométriales. Des études ont montré que les femmes exposées à des niveaux élevés de certains PE, tels que les phtalates, les bisphénols et les produits ignifuges bromés, étaient plus susceptibles de développer une endométriose. Il est important de noter que la recherche sur la relation entre les PE et l’endométriose est encore en cours et qu’il est difficile de prouver une relation de cause à effet. Cependant, il est recommandé de réduire l’exposition aux PE autant que possible en utilisant des produits naturels et non toxiques, en évitant les plastiques et les produits chimiques courants, et en favorisant une alimentation saine et biologique. De plus, une alimentation riche en toxines telles que les additifs alimentaires, les conservateurs, les produits chimiques agricoles et les aliments transformés peut aggraver l’inflammation et
Les aliments ultra-transformés
Les aliments ultra-transformés Les aliments ultra-transformés Les aliments ultra-transformés (UPT) sont des produits qui ont subi des procédés industriels complexes et qui contiennent généralement de nombreux additifs. Ces aliments diffèrent des aliments simplement transformés, car ils ne se limitent pas à des traitements comme la congélation ou la pasteurisation. Les UPT incluent souvent des ingrédients ou additifs industriels tels que des colorants, des arômes, des conservateurs, et des édulcorants, souvent utilisés pour améliorer leur goût, leur apparence ou leur durée de conservation. Voici quelques exemples courants d’aliments ultra-transformés : Les biscuits et pains industriels, les plats cuisinés, les nuggets variés et les desserts lactés font désormais partie intégrante de notre alimentation, représentant en moyenne près d’un tiers de nos apports caloriques quotidiens. Leur praticité, leur appétence et leur saveur indéniables en font des choix attrayants. Cependant, sur le plan de la santé, leur consommation excessive semble être préjudiciable. Citons d’autres exemples 1. Les sodas, les boissons énergisantes et les jus de fruits industriels [3] 2. Certains pains industriels et céréales aromatisées [2] 3. Les plats préparés comme les nuggets de poulet, les cordons bleus et les bâtonnets de poisson [9] 4. Les grignotines salées comme les croustilles et les biscuits [3] 5. Les sucreries telles que les bonbons et le chocolat [5] 6. Les desserts surgelés comme la crème glacée [6] Risques pour la santé Consommer régulièrement des aliments ultra-transformés présente plusieurs risques pour la santé : – **Problèmes cardiovasculaires** Les UPT sont souvent riches en sucres, en graisses saturées et en sel, ce qui peut conduire à des maladies cardiovasculaires [5]. – **Déséquilibre du microbiote intestinal** : Les additifs et les ingrédients artificiels peuvent perturber la flore intestinale [7]. Ce déséquilibre entraîne une baisse des défense de la paroi digestif, et apparition de ce que les anglais et les américains appellent “le leaky gut syndrome” laissant porte ouverte au produits toxiques et pesticides et donc risque de maladies chroniques que nous allons voir au chapitre suivant : – **Risque accru de maladies chroniques** Plusieurs études ont montré une corrélation entre la consommation d’UPT et des maladies comme le diabète, l’obésité et certains cancers [6, 17]. Comment éviter les aliments ultra-transformés ? Il est possible de limiter la consommation d’aliments ultra-transformés en optant pour des alternatives plus naturelles et moins transformées : – **Choisir des aliments frais** Privilégier les fruits et légumes frais, les protéines non transformées comme les viandes, les poissons et les œufs [14]. – **Cuisiner à la maison** Préparer des repas à partir de produits bruts permet de contrôler les ingrédients et de réduire les additifs alimentaires. – **Lire les étiquettes** Apprendre à déchiffrer les étiquettes alimentaires pour repérer les additifs et les ingrédients artificiels [3]. En conclusion, réduire sa consommation d’aliments ultra-transformés est bénéfique pour la santé, favorisant une alimentation plus équilibrée et naturelle
Qu’est ce que les OMÉGA 3 ?
Qu’est ce que les OMÉGA 3 ? Qu’est ce que les OMÉGA 3 ? Les oméga-3 sont des acides gras essentiels que l’on trouve dans certains aliments, tels que les poissons gras, les noix, les graines de lin et les huiles végétales. Ils sont importants pour la santé du cerveau, du cœur et pour réduire l’inflammation dans le corps. Les oméga-3 sont souvent recommandés comme compléments alimentaires pour maintenir une bonne santé générale. Leurs rôles les plus importants ? Les Oméga-3 sont des acides gras essentiels bénéfiques pour notre santé. Leurs rôles les plus importants comprennent la réduction de l’inflammation, le soutien du fonctionnement du cerveau et du système nerveux, la régulation du cholestérol et de la pression artérielle, et la promotion de la santé cardiaque. Les Oméga-3 sont également importants pour le développement du cerveau chez les nourrissons. Il est recommandé de les inclure dans notre alimentation pour profiter de leurs nombreux bienfaits. Leurs rôles dans l’inflammation? Les acides gras oméga-3 jouent un rôle crucial dans la modulation de l’inflammation dans le corps. Ils sont connus pour leurs propriétés anti-inflammatoires qui aident à réduire l’inflammation chronique et à maintenir l’équilibre dans le système immunitaire. Les oméga-3 peuvent aider à réguler la production de molécules pro-inflammatoires, ce qui peut contribuer à réduire les symptômes de diverses maladies inflammatoires. Ils sont également importants pour maintenir la santé des cellules et des tissus, ce qui peut aider à prévenir les dommages causés par l’inflammation excessive. Effets bénéfiques des oméga 3 Les acides gras oméga-3 ont de nombreux effets bénéfiques pour la santé.Voici quelques-uns des principaux avantages des oméga-3 : 1.Anti-inflammatoire : Les oméga-3 réduisent l’inflammation dans le corps, ce qui peut aider à prévenir les maladies chroniques telles que les maladies cardiaques, l’arthrite et le diabète. 2.Bon pour le cœur : Les oméga-3 aident à réduire le risque de maladies cardiaques en diminuant les niveaux de cholestérol et de triglycérides, en améliorant la fonction cardiaque et en réduisant l’inflammation. 3.Bon pour le cerveau : Les oméga-3 sont essentiels pour le développement et le fonctionnement du cerveau. Ils peuvent aider à améliorer la mémoire, la concentration et l’humeur, ainsi qu’à réduire le risque de maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer. 4.Peau et cheveux sains : Les oméga-3 aident à maintenir la santé de la peau en maintenant l’hydratation et en réduisant l’inflammation. Ils peuvent également aider à améliorer la croissance des cheveux et à réduire les problèmes de peau tels que l’acné. 5.Réduction du risque de cancer : Certains types d’oméga-3, comme l’acide eicosapentaénoïque (EPA) et l’acide docosahexaénoïque (DHA), ont montré des effets bénéfiques dans la réduction du risque de certains types de cancer, notamment le cancer du côlon et du sein. Il est important d’inclure des sources d’oméga-3 dans son alimentation, comme le poisson gras (saumon, maquereau, sardines), les graines de lin, les noix et les algues, pour profiter de tous ces bienfaits pour la santé. Qu’est ce que les OMÉGA 6 ? Les acides gras oméga-6 sont des acides gras essentiels pour le corps humain. Ils sont nécessaires pour la croissance et le bon fonctionnement de notre organisme. Les sources d’acides gras oméga-6 incluent des aliments tels que les huiles végétales (comme l’huile de tournesol, l’huile de maïs et l’huile de carthame), les graines de tournesol, les noix et certains poissons. Il est important de maintenir un équilibre entre les acides gras oméga-6 et oméga-3 dans notre alimentation pour favoriser une bonne santé. Leurs rôles les plus importants ? Les acides gras oméga-6 sont des acides gras essentiels pour notre corps, ce qui signifie que notre corps ne peut pas les produire lui-même et doit les obtenir à partir de notre alimentation. Les oméga-6 jouent un rôle important dans le fonctionnement de notre corps, en particulier dans la régulation de l’inflammation, la croissance cellulaire, la coagulation sanguine et le métabolisme des lipides. Ils sont également impliqués dans la santé de la peau, des cheveux et des ongles. Il est important de trouver un équilibre entre les oméga-6 et les oméga-3 dans notre alimentation, car un excès d’oméga-6 par rapport aux oméga-3 peut contribuer à l’inflammation chronique. Il est recommandé de privilégier les sources d’oméga-6 saines, comme les huiles végétales non raffinées, les graines de tournesol, les noix et les graines de lin, tout en limitant les sources d’oméga-6 moins saines, comme les huiles végétales transformées et les aliments frits. Leurs rôles dans l’apparition de l’inflammation? Les acides gras oméga-6 sont des acides gras polyinsaturés qui jouent un rôle important dans l’inflammation. En effet, les oméga-6 sont convertis en acide arachidonique, qui à son tour est transformé en médiateurs pro-inflammatoires tels que les prostaglandines et les leucotriènes. Ces médiateurs sont impliqués dans la réponse inflammatoire du corps face à une agression ou une infection. Ainsi, un déséquilibre entre les oméga-6 et les oméga-3, qui sont des acides gras anti-inflammatoires, peut favoriser un état inflammatoire chronique dans l’organisme. Il est donc important de maintenir un équilibre adéquat entre les oméga-6 et les oméga-3 pour prévenir l’inflammation excessive. Quel est cet équilibre entre Oméga 6 et Oméga 3 ? L’équilibre entre les acides gras oméga-3 et oméga-6 est crucial pour maintenir un bon métabolisme dans le corps. Les oméga-3, que l’on trouve dans des aliments tels que les poissons gras, les noix et les graines de lin, ont des propriétés anti-inflammatoires. Les oméga-6, présents dans des huiles végétales comme l’huile de tournesol et d’arachide, peuvent être pro-inflammatoires s’ils ne sont pas consommés en proportion équilibrée avec les oméga-3. Un rapport équilibré entre les oméga-3 et oméga-6 dans l’alimentation, généralement recommandé autour de 1:1 à 1:4, peut aider à réguler l’inflammation et à maintenir une bonne santé. Comment les utiliser en therapeutique Pour utiliser les acides gras oméga-3 et oméga-6 en thérapeutique, il est important de maintenir un équilibre adéquat entre les deux. En général, il est recommandé de consommer plus d’oméga-3 que d’oméga-6, car les
l’activité physique et L’Endométriose
l’activité physique et L’Endométriose L’endométriose est une maladie qui peut être très douloureuse et invalidante pour les personnes qui en souffrent. Cependant, l’activité physique peut être bénéfique pour les personnes atteintes d’endométriose. Mais il est important de prendre en compte les symptômes individuels lors du choix d’une activité physique appropriée. Cependant, il existe plusieurs activités physiques qui sont généralement considérées comme sûres pour les personnes atteintes d’endométriose, notamment : 1. La marche : La marche est une activité physique à faible impact qui peut être bénéfique pour les personnes atteintes d’endométriose, car elle peut aider à améliorer la circulation sanguine et réduire le stress. Voici quelques avantages de la marche pour les personnes atteintes d’endométriose : Faible impact sur les articulations : La marche est une activité à faible impact, ce qui signifie qu’elle est plus douce pour les articulations que des activités comme la course à pied. Amélioration de la circulation sanguine : La marche peut aider à améliorer la circulation sanguine dans le corps, ce qui peut réduire l’inflammation et soulager la douleur. Réduction du stress : La marche peut être une activité relaxante qui peut aider à réduire le stress et l’anxiété, ce qui peut avoir des effets positifs sur les symptômes de l’endométriose. Amélioration de la digestion : La marche peut aider à stimuler la digestion et à soulager la constipation, qui sont des problèmes courants chez les personnes atteintes d’endométriose. 2. Le yoga : Le yoga peut aider à améliorer la flexibilité et la force musculaire tout en réduisant le stress. Certaines postures de yoga peuvent également aider à étirer les muscles de l’abdomen et du bassin, ce qui peut être bénéfique pour les personnes atteintes d’endométriose. Quelles sont elles ?Il existe plusieurs postures de yoga qui peuvent être bénéfiques pour les personnes atteintes d’endométriose. Cependant, il est important de prendre en compte les symptômes individuels et de travailler avec un professeur de yoga qualifié pour s’assurer que les postures sont effectuées correctement et en toute sécurité. Voici quelques exemples de postures de yoga qui peuvent être bénéfiques pour les personnes atteintes d’endométriose : La posture de l’enfant (Balasana) : Cette posture est souvent utilisée pour la relaxation et la détente. Elle peut aider à étirer les muscles de l’abdomen et du bassin, ce qui peut être bénéfique pour les personnes atteintes d’endométriose. La posture du cobra (Bhujangasana) : Cette posture peut aider à étirer les muscles de l’abdomen et à renforcer le dos. Elle peut également aider à stimuler la circulation sanguine dans la région pelvienne. La posture du papillon (Baddha Konasana) : Cette posture peut aider à ouvrir les hanches et à étirer les muscles de l’abdomen. Elle peut également aider à stimuler la circulation sanguine dans la région pelvienne. La posture du guerrier II (Virabhadrasana II) : Cette posture peut aider à renforcer les jambes et les hanches tout en étirant les muscles de l’abdomen. Elle peut également aider à améliorer l’équilibre et la concentration. La posture du triangle (Trikonasana) : Cette posture peut aider à étirer les muscles de l’abdomen, des hanches et des jambes tout en renforçant les muscles du dos. Elle peut également aider à stimuler la circulation sanguine dans la région pelvienne. Il est recommandé de consulter un professeur de yoga qualifié pour obtenir des conseils personnalisés et pour s’assurer que les postures sont effectuées correctement et en toute sécurité. 3. La natation : La natation peut être une activité physique bénéfique pour les personnes atteintes d’endométriose, car elle est douce pour les articulations et les muscles et peut aider à soulager la douleur et l’inconfort associés à la condition. Voici quelques avantages de la natation pour les personnes atteintes d’endométriose : Soulagement de la douleur : La natation peut aider à soulager la douleur pelvienne en permettant une libération de tension dans les muscles, en améliorant la circulation sanguine et en réduisant l’inflammation. Renforcement des muscles abdominaux : Les mouvements de natation impliquent une utilisation intensive des muscles abdominaux, ce qui peut aider à renforcer la région abdominale et à améliorer la posture. Amélioration de la flexibilité : Les mouvements de natation peuvent aider à améliorer la flexibilité des muscles et des articulations, ce qui peut aider à réduire la douleur et l’inconfort. Réduction du stress : La natation peut être une activité relaxante qui peut aider à réduire le stress et l’anxiété, ce qui peut avoir des effets positifs sur les symptômes de l’endométriose. Il est important de noter que chaque personne atteinte d’endométriose est différente, et que les symptômes peuvent varier d’une personne à l’autre. Il est recommandé de consulter un professionnel de la santé avant de commencer toute nouvelle activité physique et de discuter de toute préoccupation ou restriction liée à la condition. 4. Le cyclisme : Le cyclisme peut être bénéfique pour les personnes atteintes d’endométriose, car il peut aider à renforcer les muscles des jambes et du bassin tout en réduisant la pression sur les articulations.Mais cela dépend de la gravité de la condition et de la tolérance de chaque personne. Voici quelques avantages du cyclisme pour les personnes atteintes d’endométriose : Faible impact sur les articulations : Le cyclisme est une activité à faible impact, ce qui signifie qu’il met moins de stress sur les articulations que d’autres formes d’exercice comme la course à pied. Renforcement des muscles : Le cyclisme peut aider à renforcer les muscles des jambes, du dos et des abdominaux, ce qui peut améliorer la posture et soulager la douleur pelvienne. Amélioration de la circulation sanguine : Le cyclisme peut aider à améliorer la circulation sanguine dans le corps, ce qui peut réduire l’inflammation et soulager la douleur. Cependant, il est important de noter que le cyclisme peut parfois aggraver les symptômes de l’endométriose, en particulier si la personne ressent une douleur pelvienne ou une pression sur le col de l’utérus. Si c’est le cas, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé avant de commencer à faire du vélo, et de discuter
Les 10 facteurs déclenchant l’endométriose
Passons en revue les differentes causes de l’endométriose Il n’y a pas de consensus définitif sur les causes exactes de l’endométriose, mais voici 10 explications possibles : 1. Rétrogradation menstruelle : L’explication la plus courante pour l’apparition de l’endométriose est la théorie de la rétrogradation menstruelle.La rétrogradation menstruelle est une théorie qui suggère que le sang menstruel contenant des cellules endométriales peut parfois refluer dans les trompes de Fallope et se propager dans la cavité abdominale plutôt que de quitter le corps par le vagin pendant les règles. Les cellules endométriales qui s’implantent dans la cavité abdominale peuvent ensuite se développer en lésions d’endométriose. Cette théorie est l’une des explications les plus courantes pour expliquer la formation de l’endométriose, bien qu’elle ne soit pas universellement acceptée et qu’elle ne puisse expliquer toutes les formes d’endométriose. 2. Transformation des cellules péritonéales : Il est largement admis que l’endométriose est une maladie résultant de la transformation des cellules péritonéales en cellules endomètriosiques. Les cellules péritonéales tapissent la paroi interne de l’abdomen et de la cavité pelvienne et sont normalement responsables de la production de liquide qui lubrifie les organes abdominaux. Cependant, chez les femmes atteintes d’endométriose, ces cellules subissent des changements moléculaires qui les transforment en cellules qui ressemblent et agissent comme des cellules de l’endomètre. Ces cellules peuvent se fixer à des organes environnants tels que les ovaires, les trompes de Fallope et la paroi pelvienne, et se développer comme des implants endomètriosiques. Les mécanismes exacts de cette transformation des cellules péritonéales en cellules endomètriosiques ne sont pas encore entièrement compris, mais il est clair que cela est dû à une combinaison de facteurs hormonaux, immunitaires et environnementaux. Les recherches se poursuivent pour comprendre les mécanismes sous-jacents de cette transformation des cellules péritonéales et pour trouver des moyens de prévenir ou de traiter l’endométriose. 3. Système immunitaire affaibli : Si le système immunitaire est affaibli, il peut ne pas être en mesure de détruire les cellules endométriales errantes.Il y a des preuves que l’endométriose peut affecter le système immunitaire, mais la relation entre les deux est complexe et mal comprise. Les chercheurs ont découvert que les femmes atteintes d’endométriose ont des niveaux élevés de cytokines inflammatoires et de cellules immunitaires dans le liquide péritonéal, ce qui suggère une réponse immunitaire altérée. D’un autre côté, certaines études ont également montré que les femmes atteintes d’endométriose ont des niveaux plus faibles d’autres cellules immunitaires, ce qui peut indiquer une réponse immunitaire affaiblie. Cependant, la relation entre l’endométriose et le système immunitaire est complexe et nécessite des recherches supplémentaires pour être bien comprise. Il est également important de noter que de nombreux facteurs peuvent affecter le système immunitaire, tels que le stress, l’alimentation, l’environnement et les habitudes de vie, qui peuvent tous influencer le développement et la progression de l’endométriose. 4. Facteurs hormonaux : Les hormones féminines, en particulier peuvent stimuler la croissance des cellules endométriales.Voici quelques facteurs hormonaux qui peuvent influencer l’apparition et la progression de l’endométriose :• Œstrogène : L’œstrogène est une hormone féminine qui est produite dans les ovaires et peut stimuler la croissance des cellules de l’endomètre. Les niveaux d’œstrogène peuvent varier tout au long du cycle menstruel et peuvent affecter la croissance du tissu endométrial en dehors de l’utérus.• Progestérone : La progestérone est une autre hormone féminine qui est produite dans les ovaires et est importante pour la régulation de la croissance de l’endomètre. Des niveaux bas de progestérone peuvent entraîner une croissance anormale de l’endomètre, ce qui peut augmenter le risque d’endométriose.• Gonadotrophines : Les gonadotrophines sont des hormones produites dans l’hypophyse qui régulent la production d’œstrogène et de progestérone dans les ovaires. Des niveaux élevés de gonadotrophines peuvent perturber l’équilibre hormonal et augmenter le risque d’endométriose.• Hormones de stress : Les hormones de stress, telles que le cortisol, peuvent affecter le système immunitaire et hormonal et perturber l’équilibre hormonal dans le corps. Cela peut augmenter le risque d’endométriose et aggraver les symptômes chez les femmes qui en souffrent.• La prolactine est une hormone produite par la glande pituitaire dans le cerveau. Elle est impliquée dans de nombreux processus biologiques, y compris la régulation de la lactation chez les femmes qui allaitent. Des études ont montré que les niveaux de prolactine peuvent être élevés chez certaines femmes atteintes d’endométriose. Cependant, il n’est pas clair si l’augmentation de la prolactine est une cause ou une conséquence de la maladie. De plus amples recherches sont nécessaires pour déterminer si les niveaux de prolactine élevés jouent un rôle dans le développement de l’endométriose ou si c’est simplement une manifestation de la maladie. 5. Facteurs génétiques :Les facteurs génétiques sont également étudiés en relation avec l’endométriose. Des recherches ont montré que l’endométriose peut être héréditaire et que les femmes ayant des antécédents familiaux d’endométriose ont un risque plus élevé de développer la maladie. En fait, les filles de mères atteintes d’endométriose ont un risque accru de 7 fois de développer la maladie. De plus, plusieurs études ont identifié des gènes spécifiques qui pourraient être associés à l’endométriose. Par exemple, des variants génétiques dans des gènes impliqués dans le métabolisme des œstrogènes ont été associés à un risque accru d’endométriose. Cependant, comme pour d’autres facteurs, il n’y a pas de gène spécifique identifié qui soit responsable de l’endométriose. Il s’agit plutôt d’une combinaison complexe de facteurs génétiques et environnementaux qui peut contribuer au développement de la maladie. 6. Facteurs environnementaux :Il est largement admis que les facteurs environnementaux peuvent jouer un rôle dans le développement de l’endométriose. Les perturbateurs endocriniens, tels que les produits chimiques présents dans les plastiques, les pesticides, les herbicides et les retardateurs de flamme, ont été identifiés comme des facteurs de risque possibles de l’endométriose. D’autres facteurs environnementaux qui pourraient contribuer au développement de l’endométriose comprennent : – L’exposition à des niveaux élevés de dioxines, qui sont des produits chimiques présents dans l’environnement et dans les aliments, tels que les poissons gras et les viandes. Les dioxines peuvent affecter le système hormonal et immunitaire, et ont été
L’Endométriose et ses secrets
L’Endométriose et ses secrets L’endométriose jusqu’en 2022 est une maladie de l’appareil gynécologique seulement. Elle touche les femmes en âge de procréer. Elle se traduit par le développement de la muqueuse utérine dans l’abdomen, touchant la paroi du rectum, ses ligaments, voire même le diaphragme. Dès l’adolescence, l’endométriose se manifeste par des douleurs au moment des règles, souvent négligées par les parents et l’éducation scolaire, entraînant un repli de l’enfant sur lui-même. En France, le diagnostic est posé après une dizaine d’années d’évolution. Le gouvernement français a décidé en 2022 de changer tout le processus de prise en charge et de classer la maladie comme une affection de longue durée (ALD). Cela permet, dans les cas graves, un remboursement à 100% des frais. Même à l’âge adulte, 91% des patientes présentent des symptômes de douleurs lors de la miction, de la défécation, des rapports sexuels, ainsi que des gaz, des ballonnements et parfois une constipation sévère. Voici la définition actuelle de l’endométriose à ce jour. Cependant, la prise en charge de centaines de femmes atteintes d’endométriose m’oblige à revoir cette définition. Nous ferons le maximum pour la faire adopter par l’Académie et l’Inserm. La première découverte est le lien avec l’atteinte digestive. Endométriose et colopathie : 2 atteintes différentes d’une même maladie. On trouve souvent chez ces femmes des gaz, des ballonnements et parfois une constipation sévère. Nous pouvons définir ces symptômes de l’endométriose comme des signes de colopathie. L’endométriose est-elle une maladie grave ? Dans la définition actuelle, non. Mais nous verrons plus loin qu’avec l’atteinte générale : osseuse, articulaire, musculaire, endocriniennes aussi de l’appareil digestif. On peut craindre une maladie beaucoup plus grave, des maladies qui apparaissent tardivement chez la personne présentant une endométriose depuis la puberté. La demande permanente des patientes ? Voir disparaître leurs douleurs quel qu’en soit le coût. Y compris accepter à l’âge de 30 ans, 35 ans une hystérectomie totale (dans les cas très sévères). La prise en charge de l’endométriose Jusqu’en 2022, la prise en charge de l’endométriose était réservée aux gynécologues et aux radiologues qui diagnostiquaient tardivement la maladie par échographie et surtout par IRM. Ces deux examens doivent être réalisés par des spécialistes de l’endométriose, car il y a souvent des résultats négatifs là où l’endométriose est certaine, et inversement. Les signes radiologiques sont difficiles à interpréter. Depuis quelques années, il y a une évolution très nette dans la prise en charge de l’endométriose. Mais à mon avis, elle n’est pas assez active. Souvent, les consultations se terminent soit par le changement de pilule, soit par la proposition d’une chirurgie sous cœlioscopie ! Cette attitude pour moi est déjà dépassée. Elle ne tient pas compte des nouvelles découvertes, notamment sur le rôle de l’intestin, du microbiote, et du rôle néfaste joué par les pesticides et les perturbateurs endocriniens. En effet, 27 études internationales ont permis de définir que ce sont les perturbateurs endocriniens qui sont à l’origine de cette maladie. L’atteinte se fait pendant la grossesse de la mère et se complète au moment de la puberté, c’est-à-dire au moment où l’appareil gynécologique se met à fonctionner. Certains chercheurs ont pu définir une petite anomalie vulvaire chez les jeunes femmes pubères atteintes d’endométriose. En 2023, je propose : Endométriose, maladie inflammatoire générale et maladie auto-immune ? Mes découvertes récentes tendent à démontrer que cette maladie n’est pas une maladie purement gynécologique, mais une maladie générale, inflammatoire, et peut-être auto-immune : les douleurs articulaires, les troubles digestifs, les atteintes hypophysaires et surtout thyroïdiennes auto-immunes, Parmi mes dernières patientes, on trouve 2 atteintes surrénaliennes et un cancer de la peau. Le taux est important, du jamais vu ! Il n’existe aucun contact de ces organes avec l’appareil gynécologique. Il est donc certain que le processus inflammatoire est bien général et non purement gynécologique. Mes 12 années de recherche sur le microbiote, c’est-à-dire la flore intestinale, de notre intestin, m’ont permis de découvrir le lien qu’il existe entre ce qu’on appelle la porosité intestinale, qui permet aux perturbateurs endocriniens de diffuser dans le corps entier, et de se localiser en plus dans l’appareil gynécologique. MA CONCLUSION Aujourd’hui, fort de cette découverte, nous pouvons freiner l’apparition de cette douleur en bloquant, non seulement l’atteinte gynécologique, mais aussi l’atteinte articulaire et digestive. Oui, digestive, car la colopathie avec gaz, ballonnement, douleur abdominale est très fréquente dans l’endométriose. Nous savons à présent qu’elles ont une origine commune : dans ce qu’on appelle classiquement l’endométriose. Qu’elle soit localisée particulièrement dans l’appareil gynécologique ou qu’elle soit une maladie générale, il y a dans la majorité des cas une atteinte de l’intestin et du microbiote !
Quels sont les principaux traitements de l’endométriose ?
Quels sont les principaux traitements de l’endométriose ? A. Le traitement hormonal Il doit être envisagé en priorité pour empêcher la survenue des règles qui sont, nous le savons, très douloureuses. Jusqu’à aujourd’hui, l’Endométriose est classée comme hormono-dépendante, du moins jusqu’à mes dernières études démontrant le caractère inflammatoire de la maladie et non purement hormonal. C’est la pilule en continu B. La cure de ménopause artificielle Elle est beaucoup plus sérieuse, elle s’obtient par l’injection d’une hormone GN RH ; mais avec cette technique, nous obtenons tous les ennuis d’une ménopause avec sécheresse des muqueuses, ostéoporose, troubles de l’Humeur etc. et c’est seulement en cas d’échec, qu’il faudrait avoir recours au traitement chirurgical. C. Le traitement chirurgical Le traitement chirurgical des lésions d’Endométriose se fait en priorité par exérèse. Parfois ces exérèses emportent une partie plus ou moins importante de l’Utérus quand le chirurgien ne peut pas faire autrement. Les chirurgiens utilisent pour cela les instruments classiques comme les ciseaux, le bistouri, les ultrasons ou le Laser, voire même un vieil appareil utilisant un simple courant électrique qui peut vaporiser avec succès des petites lésions : technique très ancienne et très simple, mais qui ne peut être utilisé dans les lésions plus importantes et plus profondes. Ce sont elles qui posent des problèmes, avec une structure que l’on appelle en iceberg, et si la destruction de la partie superficielle est facile, celle de la partie profonde est plus difficile. La rigueur dans ce type d’intervention est nécessaire et même impérative, car l’avenir obstétrical est en jeu. Hélas, la chirurgie de l’Endométriose ne se résume pas à l’ablation de tumeurs superficielles ou profondes des lésions de l’utérus. En effet, elles peuvent toucher les organes aux alentours. Nous pouvons voir des atteintes vésicales, des atteintes de l’intestin qui rendent cette maladie invalidante. N’oublions pas l’atteinte des ovaires qui rend l’extraction des kystes plus compliquée, car possibilité de surinfection du liquide qui s’écoule du kyste ponctionné. Enfin, nous pouvons parler de 2 techniques plus récentes La Sclérothérapie utilisée jusqu’à présent par le Phlébologue et l’angéiologue qui permet grâce à un cathéter d’aller jusqu’aux veines et artères dilatées et de les cautériser, c’est-à-dire de les détruire et les faire disparaitre permettant à l’utérus d’avoir un volume plus raisonnable et sans vaisseaux risquant de saigner. Mais un nouveau traitement est à l’étude, celui d’ Un traitement chirurgical mini-invasif par voie rectale avec des Ultrasons focalisés de haute intensité. (H.I.F.U.) que l’on utilise avec succès dans les maladies de la prostate. Il permet aussi de détruire les lésions visibles et accessibles par l’anus. D. Régime anti-inflammatoire. On a introduit ces dernières années un régime appelé « régime anti-inflammatoire ». Nous avons vu cela dans l’article sur l’endométriose et le rôle du Microbiote et sa relation avec l’appareil gynécologique. Une bonne alimentation doit équilibrer l’intestin et limiter ce qu’on a appelé toujours dans cet article le « Leaky Gut syndrom », autrement dit le syndrome de la passoire intestinale qui permet l’entrée dans notre organisme des perturbateurs endocriniens et des produits toxiques. E. Le protocole du Dr Richard HADDAD Les découvertes du rôle du Microbiote, le rôle des prébiotiques validés par l’organisme de Bruxelles (l’EFSA) qui donne à ces substances un rôle prépondérant dans la régulation des neuro transmetteurs et des hormones à sécrétion digestive. Mon approche permet d’analyser notre métabolisme et notre organisme de façon coordonnée, car jusqu’à présent chaque spécialiste travaille pour son secteur avec très peu de rapport, voir aucun, avec la spécialité d’à côté. Muni de ces dernières données et du fait que pour moi, il était devenu évident que l’endométriose n’était pas une maladie gynécologique à proprement parler, mais une maladie générale et qu’il fallait utiliser les médicaments à visée générale Et ce fut un GRAND SUCCÈS !!! Espérons donc des jours meilleurs. Mais ce traitement nécessite une prise en charge rigoureuse afin d’éliminer tout produit toxique de l’organisme.
Qu’est-ce qu’est le microbiote intestinal ?
Qu’est-ce qu’est le microbiote intestinal ? Le microbiote intestinal, aussi appelé flore intestinale, désigne l’ensemble des microorganismes vivant dans notre tube digestif, principalement dans notre gros intestin. Il est composé de milliards de bactéries, mais comprend également des virus, des champignons et d’autres organismes. Le microbiote intestinal joue un rôle essentiel dans notre santé, et on le considère souvent comme un « organe » à part entière. Il remplit plusieurs fonctions importantes, notamment : 1. Digestion et métabolisme : Le microbiote aide à la digestion des aliments en dégradant certains composés que nous ne pouvons pas digérer seuls, comme les fibres alimentaires. Il produit également des vitamines et des acides gras à chaîne courte, qui sont essentiels pour notre santé. 2. Système immunitaire : Le microbiote intestinal exerce un rôle clé dans le développement et le fonctionnement de notre système immunitaire. Il participe à l’équilibre entre tolérance et réponse immunitaire, et contribue ainsi à prévenir les allergies, les maladies auto-immunes et les infections. 3. Barrière de protection : Le microbiote forme une barrière physique qui empêche les agents pathogènes de coloniser notre intestin. Il limite également la croissance excessive de certaines bactéries nuisibles. 4. Influence sur le cerveau : Des études récentes suggèrent que le microbiote intestinal peut influencer notre humeur, notre comportement et notre santé mentale en communiquant avec notre cerveau via l’axe intestin-cerveau. Des perturbations du microbiote, appelées dysbiose, peuvent être associées à divers problèmes de santé, tels que les troubles gastro-intestinaux, les maladies inflammatoires chroniques, l’obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires et même des troubles neurologiques tels que la dépression et l’autisme. Il est donc important de prendre soin de notre microbiote en adoptant une alimentation équilibrée, riche en fibres alimentaires et en prébiotiques (qui favorisent la croissance des bonnes bactéries), ainsi qu’en évitant les antibiotiques inutiles et en limitant le stress. Les prébiotiques, retrouvées dans notre alimentation, sont très utiles pour aider à rétablir l’équilibre du microbiote en cas de dysbiose.
Autres problèmes
Autres problèmes rencontrés au cours de mes études sur les femmes atteintes d’ endométriose. J’ai vu plus de 300 personnes ces derniers mois, femmes toutes atteintes par L’Endométriose. 2 précisions avant d’aller plus loin : J’ai pris l’habitude de poser 2 questions en début de consultation a. comment allez-vous ? b. vos règles sont-elles douloureuses ? Ceci m’a permis de découvrir beaucoup de femmes qui souffraient du ventre et qui n’osaient pas l’avouer par crainte de se faire rabrouer, ou tout simplement avoir des réponses désobligeantes du genre : c’est normal ou ce sont des gaz. etc. cela ne donnant pas l’envie de questionner l’entourage familiale et même le corps médical. J’ai pris la décision de modifier la classification internationale de l’endométriose. L’Endométriose est classée théoriquement en 4 stades et pour entrer dans cette classification il faut une lésion visible à l’échographie ou à l’IRM. La classification par stades a été créée en 1996 par l’American Society for Reproductive Médicine puis revue à plusieurs reprises. Il ne s’agit pas là de localiser l’endométriose mais de mesurer la taille des lésions lors d’une intervention chirurgicale et d’associer cette donnée à un stade de sévérité de la maladie (1 – minime, 2 – légère, 3 – modérée, 4 – sévère). Personnellement ayant vu plusieurs centaines de patientes, j’ajoute la phase 0 où aucune lésion n’est visible à la radio. Pour moi, la seule souffrance lors des règles signifie que l’utérus est enflammé et témoigne d’une endométriose débutante. Et il existe dans de très nombreux cas une inflammation de la paroi intestinale expliquant le ballonnement fréquent, avec douleurs et gaz. Là aussi ces troubles sont dus à l’atteinte du Microbiote et du système immunitaire par des pesticides et des perturbateurs endocriniens. La conséquence importante c’est l’apparition d’une Dysbiose incapable de gérer un métabolisme correct. C’est comme cela que j’ai pu voir chez mes patients rejetés ou non, des tas de maladies graves ou non, je dirai plutôt graves et très graves. Parmi ces pathologies les plus courantes : le dérèglement hormonal tant au niveau de L’hypophyse La thyroïde La surrénale …. Ces dérèglements, je les ai notés à plusieurs reprises chez mes patientes . Bien sûr, les pseudos spécialistes ne les reconnaissent pas comme accompagnant l’endométriose : comme les douleurs articulaires du genou, du rachis cervical avec la névralgie cervico brachiale pathognomonique pour moi de l’endométriose. C’est ainsi que plusieurs patientes me consultant pour des douleurs du genou, ont été surprises de me voir faire un diagnostique d’Endométriose chez elles. Oui, la douleur du genou est presque toujours associée à l’endométriose. Bien sûr on écarte les traumatismes du genou au Foot ou après une chute grave tous les jours, lors des consultations, je découvre d’autres atteintes : tendinite du poignet, du coude et de la cheville. J’ai pu associer d’autres pathologies plus graves comme • Le Cancer du sein • Le Mélanome et dans mon groupe une patiente a 2 Mélanomes à 3 mois d’intervalle ! En conclusion : toute femme présentant des règles douloureuses même au stade 0 doit subir un bilan complet et une surveillance régulière. Un traitement préventif existe , je l’ai mis au point avec succès, ne pas hésiter à le conseiller à vos patientes si vous êtes prescripteur, ou à vous et vos amis. Le cancer du sein : Toutes mes patientes atteintes d’un cancer du sein m’ont déclaré avoir des règles très douloureuses dans les mois ou années qui ont précédés l’apparition de la tumeur du sein. Ceci imposant un contrôle par des mammographies régulières dès l’âge de 25 ans. Habitude non classique mais que je recommande vivement. Le mélanome : Comme avec le sein, je vous recommande la surveillance régulière de tous vos grains de beauté pour éviter leur transformation en mélanome. En effet une patiente du groupe a vu 2 grains de beauté transformés à 3 mois d’intervalle. En conclusion : toute femme présentant des règles douloureuses même au stade 0 doit subir un bilan complet et une surveillance régulière. Un traitement préventif existe , je l’ai mis au point avec succès, ne pas hésiter à le conseiller à vos patientes si vous êtes prescripteur, ou à vous et vos amis.
La colopathie
La colopathie Parlons d’abord de la colopathie fonctionnelle, également connue sous le nom de syndrome du côlon irritable (SCI), puis nous explorerons son lien avec l’endométriose. Classiquement, la colopathie fonctionnelle est un trouble gastro-intestinal chronique qui touche le côlon, entraînant des symptômes tels que des douleurs abdominales, des ballonnements, gaz, alternance de diarrhée / constipation. Les mécanismes exacts de la colopathie fonctionnelle ne sont pas entièrement compris, mais des facteurs tels que le stress, les troubles de la motilité intestinale et la sensibilité accrue du côlon peuvent contribuer à son développement. Sur toutes les références internet voici ce que l’on trouve : Les causes du syndrome du côlon irritable ne sont pas connues. Environ la moitié des personnes qui en souffrent se décrivent comme stressées et rattachent les crises de colopathie à des périodes de fatigue ou de stress intense. Il semblerait que la colopathie fonctionnelle soit liée à un trouble de la motricité intestinale, chez certaines personnes, l’intolérance modérée au lactose (sucre du lait) ou au gluten (protéine des céréales) pourraient également jouer un rôle Etc. Etc… J’ai, depuis la découverte du rôle du Microbiote et du rôle du système immunitaire, une approche complètement différente sur l’origine de la colopathie. Plusieurs centaines de patientes ou même patients ont été guéris par un traitement qui va détoxifier et désinfecter la paroi de l’intestin. Oui, le traitement de la Dysbiose, c’est-à-dire la maladie du Microbiote entraine à 99% la guérison de l’intestin et du colon . Le traitement, lu sur internet, est complètement dépassé, voici ce que l’on lit : les patients atteints de colopathie fonctionnelle peuvent bénéficier d’une approche multidisciplinaire pour gérer leurs symptômes. Cela inclut souvent des modifications du régime alimentaire, la gestion du stress, l’exercice régulier et, dans certains cas, des médicaments pour soulager les symptômes. Voilà une succession de consultations qui d’abord vont grever votre budget et en plusseront inefficaces, car comme on le voit, le Microbiote et la dysbiose ne sont pas pris en charge et l’on sait à présent que c’est la cause essentielle des douleurs du colon . ### Colopathie fonctionnelle (Syndrome du côlon irritable – SCI) : Les liens avec l’ Endométriose ? Revenons sur la Dysbiose, cette maladie va fragiliser la muqueuse intestinale jusqu’à entrainer des perforations de cette paroi, on appelle ça « la porosité intestinale » ou « leaky gut » . Cette porosité va laisser aussi passer des pesticides, des perturbateurs endocriniens y compris pendant la période in utero. Et ces pesticides vont toucher plusieurs parties de votre corps et bien sûr chez le bébé ou la jeune fille en pleine puberté et même la femme ces pesticides vont toucher l’Utérus ### Association avec l’endométriose : L’endométriose est une condition dans laquelle le tissu qui tapisse normalement l’utérus, appelé endomètre, commence à se développer en dehors de l’utérus. Cette condition peut provoquer des douleurs pelviennes, des saignements menstruels abondants et des problèmes de fertilité. Des études suggèrent qu’il existe une corrélation entre l’endométriose et la colopathie fonctionnelle. Revenons sur la Dysbiose pour comprendre cette corrélation, cette dysbiose va fragiliser la muqueuse intestinale jusqu’à entrainer des perforations de cette paroi, on l’appelle « la porosité intestinale » ou « leaky gut » . Cette porosité va laisser aussi passer des pesticides, des perturbateurs endocriniens y compris pendant la période in utero. Et ces pesticides vont toucher plusieurs parties de votre corps et bien sûr chez le bébé ou la jeune fille en pleine puberté et même la femme ces pesticides vont toucher l’Utérus. C’est pour cela que sur internet on note que les symptômes gastro-intestinaux, tels que les douleurs abdominales, les ballonnements et les troubles intestinaux, sont fréquemment observés chez les femmes atteintes d’endométriose. Les spécialistes du microbiote peuvent jouer un rôle crucial dans la gestion de ces conditions. Des interventions ciblées sur la santé intestinale, telles que la modulation du microbiote intestinal par le biais de prébiotiques, probiotiques, et post biotiques peuvent être envisagées. La médecine intégrale, suscite un intérêt croissant, doit être abordée avec prudence et en complément des approches médicales traditionnelles. Hélas l’approche actuelle est gérée surtout par de grosses entreprises qui font perdre le lien avec le patient lui-même . En conclusion, la compréhension de la colopathie fonctionnelle et de son lien avec l’endométriose est un domaine en complète évolution . Les approches axées sur le microbiote intestinal, vont jouer un rôle essentiel dans la gestion de ces maladies, rendant possible un traitement accessible par tout un chacun et il faut oublier dans plus de 90 % des cas, la prise en charge par une équipe multidisciplinaire, protocole qu’il faut ranger au placard de l’incompétence .