Autres problèmes rencontrés au cours de mes études sur les femmes atteintes d’ endométriose. J’ai vu plus de 300 personnes ces derniers mois, femmes toutes atteintes par L’Endométriose. 2 précisions avant d’aller plus loin : J’ai pris l’habitude de poser 2 questions en début de consultation a. comment allez-vous ? b. vos règles sont-elles douloureuses ? Ceci m’a permis de découvrir beaucoup de femmes qui souffraient du ventre et qui n’osaient pas l’avouer par crainte de se faire rabrouer, ou tout simplement avoir des réponses désobligeantes du genre : c’est normal ou ce sont des gaz. etc. cela ne donnant pas l’envie de questionner l’entourage familiale et même le corps médical. J’ai pris la décision de modifier la classification internationale de l’endométriose. L’Endométriose est classée théoriquement en 4 stades et pour entrer dans cette classification il faut une lésion visible à l’échographie ou à l’IRM. La classification par stades a été créée en 1996 par l’American Society for Reproductive Médicine puis revue à plusieurs reprises. Il ne s’agit pas là de localiser l’endométriose mais de mesurer la taille des lésions lors d’une intervention chirurgicale et d’associer cette donnée à un stade de sévérité de la maladie (1 – minime, 2 – légère, 3 – modérée, 4 – sévère). Personnellement ayant vu plusieurs centaines de patientes, j’ajoute la phase 0 où aucune lésion n’est visible à la radio. Pour moi, la seule souffrance lors des règles signifie que l’utérus est enflammé et témoigne d’une endométriose débutante. Et il existe dans de très nombreux cas une inflammation de la paroi intestinale expliquant le ballonnement fréquent, avec douleurs et gaz. Là aussi ces troubles sont dus à l’atteinte du Microbiote et du système immunitaire par des pesticides et des perturbateurs endocriniens. La conséquence importante c’est l’apparition d’une Dysbiose incapable de gérer un métabolisme correct. C’est comme cela que j’ai pu voir chez mes patients rejetés ou non, des tas de maladies graves ou non, je dirai plutôt graves et très graves. Parmi ces pathologies les plus courantes : le dérèglement hormonal tant au niveau de L’hypophyse La thyroïde La surrénale …. Ces dérèglements, je les ai notés à plusieurs reprises chez mes patientes . Bien sûr, les pseudos spécialistes ne les reconnaissent pas comme accompagnant l’endométriose : comme les douleurs articulaires du genou, du rachis cervical avec la névralgie cervico brachiale pathognomonique pour moi de l’endométriose. C’est ainsi que plusieurs patientes me consultant pour des douleurs du genou, ont été surprises de me voir faire un diagnostique d’Endométriose chez elles. Oui, la douleur du genou est presque toujours associée à l’endométriose. Bien sûr on écarte les traumatismes du genou au Foot ou après une chute grave tous les jours, lors des consultations, je découvre d’autres atteintes : tendinite du poignet, du coude et de la cheville. J’ai pu associer d’autres pathologies plus graves comme • Le Cancer du sein • Le Mélanome et dans mon groupe une patiente a 2 Mélanomes à 3 mois d’intervalle ! En conclusion : toute femme présentant des règles douloureuses même au stade 0 doit subir un bilan complet et une surveillance régulière. Un traitement préventif existe , je l’ai mis au point avec succès, ne pas hésiter à le conseiller à vos patientes si vous êtes prescripteur, ou à vous et vos amis. Le cancer du sein : Toutes mes patientes atteintes d’un cancer du sein m’ont déclaré avoir des règles très douloureuses dans les mois ou années qui ont précédés l’apparition de la tumeur du sein. Ceci imposant un contrôle par des mammographies régulières dès l’âge de 25 ans. Habitude non classique mais que je recommande vivement. Le mélanome : Comme avec le sein, je vous recommande la surveillance régulière de tous vos grains de beauté pour éviter leur transformation en mélanome. En effet une patiente du groupe a vu 2 grains de beauté transformés à 3 mois d’intervalle. En conclusion : toute femme présentant des règles douloureuses même au stade 0 doit subir un bilan complet et une surveillance régulière. Un traitement préventif existe , je l’ai mis au point avec succès, ne pas hésiter à le conseiller à vos patientes si vous êtes prescripteur, ou à vous et vos amis.
La colopathie
La colopathie Parlons d’abord de la colopathie fonctionnelle, également connue sous le nom de syndrome du côlon irritable (SCI), puis nous explorerons son lien avec l’endométriose. Classiquement, la colopathie fonctionnelle est un trouble gastro-intestinal chronique qui touche le côlon, entraînant des symptômes tels que des douleurs abdominales, des ballonnements, gaz, alternance de diarrhée / constipation. Les mécanismes exacts de la colopathie fonctionnelle ne sont pas entièrement compris, mais des facteurs tels que le stress, les troubles de la motilité intestinale et la sensibilité accrue du côlon peuvent contribuer à son développement. Sur toutes les références internet voici ce que l’on trouve : Les causes du syndrome du côlon irritable ne sont pas connues. Environ la moitié des personnes qui en souffrent se décrivent comme stressées et rattachent les crises de colopathie à des périodes de fatigue ou de stress intense. Il semblerait que la colopathie fonctionnelle soit liée à un trouble de la motricité intestinale, chez certaines personnes, l’intolérance modérée au lactose (sucre du lait) ou au gluten (protéine des céréales) pourraient également jouer un rôle Etc. Etc… J’ai, depuis la découverte du rôle du Microbiote et du rôle du système immunitaire, une approche complètement différente sur l’origine de la colopathie. Plusieurs centaines de patientes ou même patients ont été guéris par un traitement qui va détoxifier et désinfecter la paroi de l’intestin. Oui, le traitement de la Dysbiose, c’est-à-dire la maladie du Microbiote entraine à 99% la guérison de l’intestin et du colon . Le traitement, lu sur internet, est complètement dépassé, voici ce que l’on lit : les patients atteints de colopathie fonctionnelle peuvent bénéficier d’une approche multidisciplinaire pour gérer leurs symptômes. Cela inclut souvent des modifications du régime alimentaire, la gestion du stress, l’exercice régulier et, dans certains cas, des médicaments pour soulager les symptômes. Voilà une succession de consultations qui d’abord vont grever votre budget et en plusseront inefficaces, car comme on le voit, le Microbiote et la dysbiose ne sont pas pris en charge et l’on sait à présent que c’est la cause essentielle des douleurs du colon . ### Colopathie fonctionnelle (Syndrome du côlon irritable – SCI) : Les liens avec l’ Endométriose ? Revenons sur la Dysbiose, cette maladie va fragiliser la muqueuse intestinale jusqu’à entrainer des perforations de cette paroi, on appelle ça « la porosité intestinale » ou « leaky gut » . Cette porosité va laisser aussi passer des pesticides, des perturbateurs endocriniens y compris pendant la période in utero. Et ces pesticides vont toucher plusieurs parties de votre corps et bien sûr chez le bébé ou la jeune fille en pleine puberté et même la femme ces pesticides vont toucher l’Utérus ### Association avec l’endométriose : L’endométriose est une condition dans laquelle le tissu qui tapisse normalement l’utérus, appelé endomètre, commence à se développer en dehors de l’utérus. Cette condition peut provoquer des douleurs pelviennes, des saignements menstruels abondants et des problèmes de fertilité. Des études suggèrent qu’il existe une corrélation entre l’endométriose et la colopathie fonctionnelle. Revenons sur la Dysbiose pour comprendre cette corrélation, cette dysbiose va fragiliser la muqueuse intestinale jusqu’à entrainer des perforations de cette paroi, on l’appelle « la porosité intestinale » ou « leaky gut » . Cette porosité va laisser aussi passer des pesticides, des perturbateurs endocriniens y compris pendant la période in utero. Et ces pesticides vont toucher plusieurs parties de votre corps et bien sûr chez le bébé ou la jeune fille en pleine puberté et même la femme ces pesticides vont toucher l’Utérus. C’est pour cela que sur internet on note que les symptômes gastro-intestinaux, tels que les douleurs abdominales, les ballonnements et les troubles intestinaux, sont fréquemment observés chez les femmes atteintes d’endométriose. Les spécialistes du microbiote peuvent jouer un rôle crucial dans la gestion de ces conditions. Des interventions ciblées sur la santé intestinale, telles que la modulation du microbiote intestinal par le biais de prébiotiques, probiotiques, et post biotiques peuvent être envisagées. La médecine intégrale, suscite un intérêt croissant, doit être abordée avec prudence et en complément des approches médicales traditionnelles. Hélas l’approche actuelle est gérée surtout par de grosses entreprises qui font perdre le lien avec le patient lui-même . En conclusion, la compréhension de la colopathie fonctionnelle et de son lien avec l’endométriose est un domaine en complète évolution . Les approches axées sur le microbiote intestinal, vont jouer un rôle essentiel dans la gestion de ces maladies, rendant possible un traitement accessible par tout un chacun et il faut oublier dans plus de 90 % des cas, la prise en charge par une équipe multidisciplinaire, protocole qu’il faut ranger au placard de l’incompétence .
La migraine
La migraine Une nouvelle interprétation La migraine est une forme de céphalée caractérisée par des maux de tête pulsatiles, souvent d’un côté de la tête. Les migraines sont généralement accompagnées de symptômes tels que la sensibilité à la lumière, au son et parfois aux odeurs. Les personnes souffrant de migraines peuvent également ressentir des nausées et des vomissements. Les migraines peuvent être déclenchées par divers facteurs tels que le stress, les changements hormonaux, certains aliments, ou d’autres stimuli environnementaux. Elles peuvent avoir un impact significatif sur la vie quotidienne et nécessitent souvent un traitement spécifique pour soulager les symptômes. Je veux parler ici d’une migraine toute particulière celle qui arrive au moment des règles . On l’appelle « Migraine Cataméniale » et à ma grande surprise le traitement découvert pour calmer la douleur des règles , calme la Migraine nous sommes bien devant un tableau inflammatoire du même genre que l’inflammation qui touche l’utérus et l’intestin. Nous avons à présent une meilleure connaissance des mécanismes de déclenchement qui sont donc une variation du taux d’hormone avec libération de facteurs inflammatoires à partir de la paroi intestinale . Le traitement de la migraine dépend souvent de la fréquence et de la sévérité des crises, ainsi que des facteurs déclenchants spécifiques pour chaque personne. Voici quelques approches couramment utilisées dans la gestion de la migraine : 1. **Médicaments contre la crise :** Des analgésiques spécifiques, tels que les triptans, peuvent être prescrits pour soulager la douleur pendant une crise de migraine. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peuvent également être recommandés. Je ne parle pas ici du nouveau traitement découvert ces derniers mois 2. **Prévention :** Si les migraines sont fréquentes, un traitement préventif peut être envisagé. Cela peut inclure des médicaments tels que les bêta-bloquants, les antidépresseurs, les antiépileptiques ou d’autres médicaments spécifiques. Traitement il faut l’avouer lourd à gérer 3. **Gestion des déclencheurs :** Identifier et éviter les déclencheurs potentiels de migraines peut être utile. Cela peut inclure des ajustements au niveau du régime alimentaire comme la nourriture chinoise, des habitudes de sommeil, ou des techniques de gestion du stress. 4. **Modifications du mode de vie :** Adopter un mode de vie sain en maintenant une routine de sommeil régulière, en faisant de l’exercice régulièrement et en gérant le stress peut contribuer à réduire la fréquence des migraines. 5. **Biofeedback et relaxation :** Certaines personnes trouvent un soulagement en utilisant des techniques de biofeedback ou de relaxation, telles que la méditation, la respiration profonde, ou la thérapie cognitivo-comportementale. En cas de migraines fréquentes ou de symptômes graves, un professionnel de la santé peut recommander certains examens pour éliminer d’autres causes possibles et établir un diagnostic précis. Voici quelques examens qui pourraient être envisagés : 1. **Imagerie cérébrale :** Des examens d’imagerie tels que l’IRM (imagerie par résonance magnétique) ou le scanner peuvent être prescrits pour exclure d’autres problèmes neurologiques, tels que des tumeurs cérébrales, des anomalies vasculaires ou des accidents vasculaires cérébraux. 2. **Analyse de sang :** Des tests sanguins peuvent être réalisés pour vérifier la présence d’infections, de troubles métaboliques ou d’autres conditions médicales qui pourraient contribuer aux migraines. 3. **Lombaire ponction (ponction lombaire) :** Dans certains cas, une ponction lombaire peut être réalisée pour analyser le liquide céphalorachidien. Cela peut aider à exclure des causes telles que des infections du système nerveux central. 4. **Électroencéphalogramme (EEG) :** Un EEG peut être recommandé pour mesurer l’activité électrique du cerveau. Cela peut être utile pour exclure des anomalies électriques qui pourraient être associées à certaines formes de migraines. 5. **Tests de vision et d’audition :** Des tests de la vision et de l’audition peuvent être effectués pour évaluer la fonction sensorielle et exclure d’autres causes de maux de tête. Il est important de souligner que ces examens ne sont généralement prescrits que si le professionnel de la santé suspecte d’autres conditions médicales en dehors de la migraine. La plupart des migraines peuvent être diagnostiquées cliniquement, en se basant sur les antécédents médicaux du patient et une évaluation approfondie de ses symptômes. En cas de doute, il est toujours recommandé de consulter un médecin pour obtenir des conseils personnalisés. Mais souvent nous médecins sommes poussés par le patient très inquiet qui a eu un ami ou un parent atteint d’une tumeur, cancéreuse ou non, et c’est ce patient qui nous impose ces examens . Il est essentiel de consulter un professionnel de la santé pour établir un plan de traitement personnalisé en fonction de la situation spécifique de chaque individu. Un suivi régulier avec un médecin peut aider à ajuster le traitement en fonction de l’évolution des symptômes et des besoins du patient. Les découvertes du Dr HADDAD remettent en question toutes ces théories. Le bilan de la migraine chez la femme surtout si c’est une migraine cataméniale Nécessite un bilan complet de l’endométriose et un protocole de traitement à l’identique.